• Nombre d’animaux par catégorie
  Tous les animaux dans l’entreprise sont répartis en catégories en se basant, par exemple, sur leurs besoins alimentaires, leur poids, leur sexe, leur âge ou leur destination de mise en marché.
  Exemple tiré de l’AGDEX 481/821b « Wapiti - Budget » : 20 femelles en reproduction, 1 mâle reproducteur, 20 mâles pour la venaison.
  
• Lait produit par femelle
  Il s'agit de la production de lait annuelle d'une femelle en litres.

• Capacité des bâtiments
  Il s’agit de définir ce que le bâtiment peut contenir en termes de quantité. Il s’agit généralement du nombre d’animaux pouvant cohabiter ou des places dans un bâtiment donné, de façon théorique.
  Exemple : bâtiment de 1 200 places. 

• Capacité effective
  Dans les productions de type engraissement, le nombre d’unités de production par lot varie selon la disponibilité au moment de l'entrée, surtout dans les productions où on évite de compléter les lots pour des raisons sanitaires. Le bâtiment n'est donc pas toujours utilisé à sa pleine capacité. La capacité effective est un pourcentage de la capacité des bâtiments pour refléter cette réalité.
  Exemple : bâtiment de 1 164 places effectives (bâtiment occupé à 97 %).

• Nombre de lots/an
  Un lot est un regroupement d’animaux du même âge ou poids. Ce paramètre s’applique principalement aux élevages dont le cycle de production est différent d’un an. Il s’agit du nombre d’entrées possibles de lots d’animaux dans une année. Le nombre de lots est déterminé par la longueur du cycle de production qui, lui, inclut les vides sanitaires, si nécessaire.
  Exemple tiré de l’AGDEX 440/821k « Pouponnière en sevrage hâtif - Budget » : 6,84 lots par année pour des porcelets sevrés.

• Nombre d’animaux produits prévu/année
  Il s’agit du nombre d’animaux prévu pour la vente par catégorie durant 365 jours consécutifs. Lorsque ce sont des animaux pour l’engraissement, le nombre fait référence au nombre de lots/an x capacité effective du bâtiment.
  Exemple : 37 femelles de 18 mois, 14 mâles de 14 mois.

• Nombre de mises bas par année
  Pour chaque femelle reproductrice, il s’agit du nombre de fois sur 365 jours où elle donne naissance à des petits.

• Nombre de petits par mise bas
  C’est le nombre de petits qu’une femelle met au monde en une portée.

• Taux de mortalité/confiscation
  Correspond au nombre d’animaux qui sont retirés de la production par suite de mortalité ou d’une confiscation, divisé par le nombre d’animaux totaux prévu au départ, que l'on peut multiplier par cent pour obtenir un pourcentage. Il peut s’agir du taux de mortalité à la naissance, du taux de mortalité avant le sevrage, du taux de mortalité lors de l’engraissement, du taux de mortalité des femelles reproductrices, etc.

• Insémination artificielle
  C’est le nombre de femelles qui sont inséminées parmi tout le groupe de femelles reproductrices. Cette donnée est exprimée en pourcentage.

• Taux de réussite de l’insémination
  Correspond au nombre de femelles gestantes à la suite d’une insémination, divisé par le nombre de femelles inséminées, que l'on peut multiplier par cent pour obtenir un pourcentage.

• Taux de réforme
  Correspond au nombre d’animaux qui sont retirés de la production en raison d’une baisse de performance par rapport au nombre total d’animaux, dans une même catégorie. On peut multiplier par cent ce taux pour obtenir un pourcentage. Il est exprimé en nombre d’animaux par catégorie par année.
  Exemple : 33 % des mâles reproducteurs par année et 33 % des femelles reproductrices par année.

• Taux de remplacement des reproducteurs
  Correspond au nombre d’animaux qui sont sélectionnés pour remplacer les reproducteurs, divisé par le nombre de reproducteurs présents, que l'on peut multiplier par cent pour obtenir un pourcentage. Ces animaux peuvent être achetés ou encore produits directement sur la ferme. Un pourcentage présentant le nombre d’animaux achetés par rapport à ceux autoproduits fait état du choix du producteur.

• Période d’accouplement
  Période durant laquelle les animaux ayant atteint leur maturité sexuelle sont aptes à s’accoupler. Cette période peut être plus ou moins longue selon les espèces.
  Exemple : juillet à octobre.

• Durée de la gestation
  Temps compris entre la conception et la mise bas.

• Âge du sevrage
  Âge auquel on fait cesser l'allaitement maternel en séparant le ou les jeunes de leur mère. Suppression totale du lait dans la ration des jeunes mammifères.

• Âge de la maturité
  Âge auquel l’animal atteint sa maturité sexuelle.

• Âge de l’abattage
  Âge auquel l’animal est envoyé à l’abattoir.

• Nombre d’animaux vendus
  Nombre d’animaux pour lesquels des produits seront encaissés. Ce nombre est en lien avec le nombre d’animaux entrés ou nés, duquel les animaux morts ou confisqués ont été soustraits.
  Exemple de calcul pour 40 animaux nés sur une entreprise où le taux de mortalité et de confiscation est de 5 % :
  40 animaux – (40 animaux x 0,05) = 38 animaux vendus
  À ce nombre, il est aussi possible d’ajouter la vente d’animaux reproducteurs.

• Poids vif des animaux au début
  Pour les animaux achetés, il s’agit du poids lors de leur entrée dans l’entreprise; pour les animaux nés, il s’agit du poids à la naissance. 

• Poids vif des animaux à la fin ou à la vente
  Poids de l’animal vivant lorsqu’il sort de l’entreprise pour être vendu ou conduit à l’abattage.

• Poids moyen de la carcasse
  La carcasse est le corps entier de l'animal de boucherie après saignée, éviscération, ablation des mamelles ainsi que, exception faite du porc, dépouillement et séparation de la tête, de la queue et des extrémités des membres (sectionnés au niveau du carpe et du tarse). Le poids de la carcasse est obtenu en multipliant le poids vif par le rendement de carcasse moyen pour l’espèce.
  Exemple : 520 kg poids vif x 50 % = 260 kg carcasse.

• Prix retenu par catégorie de produit
  Deux façons de faire sont proposées pour déterminer les prix de vente des produits et pour atténuer l’effet de la variation des prix d’une année à l’autre : 

• Considérer le prix actuel ou prévu (utilisé lorsqu’il s’agit d’un prix qui semble stable, comme c’est souvent le cas avec les productions sous gestion de l’offre, ou encore si le budget est réalisé dans l’optique de prendre une décision à court terme);

• Considérer la moyenne des 3 ou 5 dernières années pour les productions qui connaissent une forte variation de prix.

Les sources d’information pour les prix de vente sont les feuillets « Prix » des Références économiques, les données relatives à l’ASRA publiées par La Financière agricole du Québec ou les données de producteurs.

• Taux de conversion alimentaire
  Quantité de nourriture nécessaire pour produire 1 kg de poids vif.

• Gain moyen quotidien
  Gain de poids moyen quotidien d'un animal calculé entre deux pesées.

• Superficie de l'entreprise et répartition des terres en culture
  Pour certaines productions, il est nécessaire d’avoir des terres en culture sur l’entreprise, que ce soit pour respecter la réglementation sur les déjections animales ou pour produire des fourrages et céréales qui seront autoconsommés ou vendus. Les diverses activités en production végétale sont réparties en hectares par culture.
  Exemple : une ferme bovine de 65 ha où il y a 5 ha en blé fourrager, 20 ha en maïs fourrager et 40 ha en pâturage.

• Superficie en boisé
  Superficie qui est recouverte d’arbres (exprimée en hectares).

• Taux d'intérêt à court terme
  Le taux d’intérêt à court terme est le facteur utilisé dans le calcul des intérêts encourus sur la marge de crédit (voir la section Intérêts à court terme pour trouver un taux).

• Sommaire des investissements, taux d'entretien, d'amortissement et d'assurance
  Cette section est un résumé des investissements (voir la section « Données financières ») par catégorie (fonds de terre, bâtiments, machinerie, équipement et troupeau de base). À chacune de ces catégories sont associés le taux d’entretien, le taux d’amortissement et le taux d’assurance.

• Toute autre information pertinente