Dans le cadre du congrès 2016 de l’OAQ, sous le thème
Changements climatiques : réflexions et actions agronomiques, le Bloc F traite de la gestion des risques hydro-climatiques.
Les enjeux de la gestion de l’eau en climat futur
L’égouttement hâtif des terres au printemps, un stress hydrique accru malgré des précipitations plus intenses à l’été et à l’automne, de même que l’occurrence accrue des redoux hivernaux appellent à des mesures d’adaptation des systèmes de productions agricoles en climat futur. Les pratiques de culture sur résidus et de couverture verront leur faisabilité accrue. Les modalités de la fertilisation devront s’adapter au risque accru de lixiviation des intrants. La conception des aménagements des terres et des cours d’eau devra composer avec une hydraulicité hivernale plus élevée, alors que le contrôle du drainage et de l’irrigation de précision seront appelés à contrebalancer l’augmentation du stress hydrique et la sévérité des étiages estivaux et automnaux.
Principaux risques climatiques pour les cultures maraîchères et besoins d’adaptation
Microrafales, pluies abondantes, périodes de sécheresse, sont quelques épisodes climatiques qui ont marqué le secteur maraîcher québécois au cours des dernières années. Quels sont les principaux risques climatiques actuels pour la production maraîchère et comment vont-ils évoluer ? Les principaux risques climatiques pour les cultures maraîchères concernent l’excès de pluie et de chaleur, les stress hydriques, ou encore les épisodes de gels, de grêle et de vent violent. La plupart de ces risques demeureront préoccupants au cours des prochaines décennies. Pour s’adapter, il existe des technologies de protection des cultures, mais surtout de meilleures pratiques agronomiques relatives aux ressources sol et eau.
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