Dans le cadre du congrès 2016 de l’OAQ, sous le thème
Changements climatiques : réflexions et actions agronomiques, le bloc D traite de la production animale.
Effluents d’élevage : potentiel d’atténuation de l’empreinte carbone par un meilleur contrôle de l’azote
Les effluents d’élevages posent un perpétuel défi tant sur le plan agronomique (prédiction de valeur fertilisante) qu’environnemental (minimiser les pertes). Face aux exigences agroenvironnementales strictes que les exploitations agricoles doivent respecter et aux attentes élevées du public en général, le défi est de taille et généralement exacerbé par un manque de connaissance et la grande incertitude concernant les quantités d’azote perdues sur une base annuelle, incluant durant la période hivernale. Les pertes d’azote par lessivage ou les émissions gazeuses ont un impact sur l’empreinte carbone de l’entreprise mais peuvent être contrôlées jusqu’à un certain point. Les CC pourraient toutefois changer la donne et nécessiter de revoir, encore, nos pratiques d’épandage.
Les changements climatiques en productions animales : vaut mieux prévenir que subir
Différents aspects des fermes en production animale seront affectés par les CC. La principale répercussion directe sur les animaux sera l’augmentation des risques de stress thermiques. Ces derniers entraînent une augmentation des problèmes de performance, de reproductions et même, dans certains cas extrêmes, de mortalité. Des solutions existent toutefois pour les atténuer. Les CC n’amèneront pas que des inconvénients. Certains producteurs pourraient en tirer des avantages lorsque la ferme est considérée dans sa globalité. Il est donc essentiel de mieux comprendre les enjeux associés à cette problématique et d’explorer les différentes avenues qui existent pour mieux s’y préparer.
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