À venir

Richard Hogue dirige les Laboratoires d’écologie microbienne et d’analyse biologique de l’IRDA. Ses équipes réalisent des projets visant à déterminer d’une part l’impact des systèmes culturaux et des régies et pratiques agricoles sur le microbiome des sols, et d’autre part à détecter et identifier des microorganismes bénéfiques ou pathogènes aux cultures Son équipe a constitué une vaste base de données du microbiome des sols en culture des pommes de terre, des grandes cultures et des plantes fourragères. L’analyse du microbiome des sols permet d’identifier des indicateurs biologiques de productivité des cultures et de santé des sols. Ces indicateurs facilitent l’évaluation de l’impact du travail du sol, des cultures en rotation, des régies de fertilisation et de la gestion des systèmes culturaux. Ces indicateurs issus du microbiome des sols accroissent la précision et la performance des outils d’aide à la décision agronomique.

Carl est chercheur à l’IRDA au sein de l’équipe de régie de l’eau en productions végétales depuis 2007. Ses activités de recherche visent le développement de pratiques culturales qui favorisent l’efficacité d’utilisation de l’eau et des éléments nutritifs par les cultures.

Stéphanie Mathieu est conseillère en grandes cultures pour le MAPAQ depuis 2011. En tant que responsable régionale du réseau d'avertissement phytosanitaire (RAP) grandes cultures, son travail est orienté autour des pratiques touchant à la lutte intégrée des ennemis des cultures. Elle a dirigé plusieurs projets en phytoprotection dont un projet portant sur la diminution de l'atrazine et des traitements de semences insecticides ainsi que le projet d'escouade résistance pour la gestion de l'amarante tuberculée en Montérégie Ouest. De 1999 à 2011, elle a été conseillère pour un club-conseils en agroenvironnement en Montérégie.

Sébastien Martinez a obtenu une technique et un baccalauréat en agronomie à Toulouse (France). Lors de son arrivée au Québec, il a entrepris un baccalauréat en agronomie à l’Université Laval pour ensuite faire une maîtrise en biologie végétale. Il a été embauché au CIEL comme professionnel de recherche en 2004. Durant sa carrière, M. Martinez a travaillé sur une multitude de projets portant sur la lutte raisonnée dans la pomme de terre : mildiou : modèle Mileos®; gestion de l’Alternaria; remplacement du linuron; gestion du doryphore; de la cicadelle de la pomme de terre; remplacement des néonicotinoïdes).

Le Dr Khalil I. Al-Mughrabi est pathologiste provincial de la pomme de terre pour le Centre de développement de la pomme de terre, au ministère de l'Agriculture, de l'Aquaculture et des Pêches du Nouveau-Brunswick. Il est également président du groupe de travail national sur le mildiou et rédacteur en chef adjoint du Canadian Journal of Plant Pathology. Il a publié de nombreux articles scientigiques, chapitres de livres, articles de magazines et fiches d'information. Ses recherches actuelles portent sur le dépérissement précoce de la pomme de terre et la gestion du mildiou.

Sophie Massie, chargée de projet en recherche et innovation chez Agrinova, compte plus de 14 ans d'expérience dans le domaine. Elle est responsable de l'élaboration et de la réalisation des projets de recherche sur la culture de pommes de terre, et depuis la construction de l'entrepôt expérimental en 2018, situé à Sainte-Croix, elle gère et coordonnes les activités de recherche liées à l'entreposage.

Nathalie Bourdeau, biologiste et titulaire d’une maîtrise en science de l’environnement, occupe depuis 2014 le poste de chercheuse chez Innofibre, CCTT du Cégep de Trois-Rivières. Elle est professeure associée au département de chimie, biochimie, physique de l’UQTR et membre associée au Groupe de recherche en biologie végétale. Au cours de sa carrière scientifique, elle a développé une expertise dans la culture de microalgues dans divers types d’effluents industriels, en production de biomasse algale à l’échelle pilote et en déshydratation de celle-ci avec les technologies papetières. Dans les dernières années, Mme Bourdeau a mis à profit son expérience en valorisation de biomasse et développement de bioproduits auprès du domaine forestier. Elle dirige actuellement des projets de recherche industrielle pour le développement d’ingrédients bioactifs produits à partir d’extractibles forestiers afin de valoriser les résidus d’écorces générés pas l’industrie forestière. Orientés vers le développement régional, ces projets l’ont amené à acquérir une expérience dans l’organisation de chaines de valeur, la coordination d’équipes multidisciplinaires et la concertation avec les acteurs du milieu.

Michelle Boivin a développé une expertise d’utilisation des extraits forestiers pour limiter les pertes post-récolte des pommes de terre depuis 3 ans à travers son projet de recherche de maîtrise à l’UQTR. La diffusion des résultats de ce projet a été d’une grande envergure autant du côté scientifique avec la publication de 2 articles scientifiques et la réalisation de 16 présentations du projet que du côté des médias avec 13 articles, 3 reportages télévisés et 3 entrevues radio.