Animation : Alexandre Thibodeau, Université de Montréal
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Accueil et tournée des exposants et des affiches scientifiques
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9 h |
Mot de bienvenue
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9 h 10 |
À quand un vaccin efficace contre l’entérite nécrotique aviaire?
Marie-Lou Gaucher, D.M.V., Mcb.A., Ph. D., professeure adjointe, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal
Les Producteurs de poulets du Canada lançaient en 2011 leur stratégie sur l'utilisation responsable des antibiotiques. L'usage préventif des antibiotiques dans la filière avicole chair a été considérablement restreint depuis, mais le contrôle de l'entérite nécrotique causée par certaines souches de la bactérie Clostridium perfringens est devenu l’un des enjeux majeurs pour la viabilité de cette industrie, compte tenu qu’aucune stratégie de contrôle pleinement efficace contre la maladie n’est actuellement disponible. Par vaccinologie inverse, notre groupe a identifié cinq antigènes vaccinaux, lesquels, lorsqu’évalués en conditions d’infection expérimentale, ont révélé la capacité de stimuler une immunité protectrice chez le poulet de chair.
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9 h 25 |
Exploration de la diversité de Staphylococcus hyicus au Québec : implication pour la gestion de l’épidermite exsudative chez les porcelets
Antony T. Vincent, Ph. D., professeur, Université Laval
La bactérie Staphylococcus hyicus est responsable, chez le porcelet, de l'épidermite exsudative se présentant sous forme localisée ou généralisée, avec un potentiel élevé de morbidité et de mortalité variable selon les facteurs favorisants. Malgré son importance, aucune étude n’a examiné en détail la diversité de cette bactérie au Québec. Dans ce projet, 50 souches québécoises de S. hyicus ont été caractérisées aux niveaux microbiologique et génomique. Une diversité significative a été révélée. Ces résultats soulignent l'importance de poursuivre les investigations sur cette bactérie, celles-ci offrant des perspectives cruciales pour la compréhension et la gestion de l'épidermite exsudative chez les porcelets au Québec.
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9 h 40 |
Étudier la dynamique de contamination de la filière des poulets de chair par Salmonella
Manel Merad, candidate au Ph. D., Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal
Malgré la surveillance et le resserrement des exigences pour le contrôle de Salmonella dans la viande de volaille, celle-ci demeure en tête de liste pour l’exposition des Canadiens à ce pathogène zoonotique responsable de dizaines de milliers de cas de maladies chaque année au pays. Il est reconnu que Salmonella peut transiter le long de la filière de production des poulets de chair, sans toutefois que cette dynamique de contamination n’ait encore été décrite. À l’aide d’une approche d’évaluation du risque, notre groupe de recherche s’intéresse à décrire la contamination de la filière par ce pathogène.
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9 h 55 |
L’administration des antibiotiques dans l’aliment, l’eau ou en injectable, pour un usage plus judicieux des antibiotiques
Christian Klopfenstein, D.M.V., Ph. D., vétérinaire, Centre de développement du porc du Québec (CDPQ)
Les performances de porcs atteints du virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) et traités suivant des stratégies de traitement mieux ciblées (injectables et dans l’eau) ont été comparées à celles associées à une stratégie conventionnelle qui consistait à fortifier les aliments avec un antibiotique pour la majorité de la période en pouponnière (35 à 50 jours). Le traitement « Aliment » montre un avantage significatif par rapport au traitement « Injectable en pouponnière » pour le nombre de traitements et, sur toute la durée de l’élevage, pour le gain moyen quotidien, la consommation moyenne quotidienne et le taux de mortalité. En termes de milligrammes d’ingrédients actifs par porc moyen produit, la quantité a été plus faible dans le groupe « Injectable » que dans les deux autres groupes, même si les coûts entre les groupes « Injectable » et « Eau » était à peu près pareils.
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10 h 10 |
Période d’échanges et de questions avec les quatre conférenciers du bloc
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10 h 30 |
Pause
Tournée des exposants et des affiches scientifiques
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11 h 10 |
Baisse de la teneur en protéines des aliments pour les porcs : effets sur les performances, la qualité des produits et le bilan environnemental en contexte québécois
Léa Cappelaere, doctorante, Université Laval
Nous avons testé expérimentalement l’effet de baisses de 12 et 24 g/kg de la teneur en protéines d’aliments pour porcs sur les performances de croissance, la composition des carcasses et la qualité de la viande, ainsi que sur les impacts environnementaux mesurés par analyse de cycle de vie. Les baisses de protéines n’ont pas affecté les performances de croissance, la composition des carcasses et les caractéristiques de la viande. Grâce à la réduction efficace de l’excrétion azotée, l’acidification a été réduit linéairement, mais les autres indicateurs environnementaux se sont dégradés à cause de l’augmentation des impacts de l’aliment.
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11 h 25 |
Modulation par le zinc de la digestibilité du phosphore, du calcium et du zinc en présence de phytase : approche par méta-analyse
Julien Labarre, doctorant, Université Laval/AgroParis Tech
Afin d’étudier l’effet du zinc sur l’activité phytasique par méta-analyse, une base de données a été construite à partir des résultats d’une recherche bibliographique contenant les mots-clefs « phytase », « zinc », « digestibilité » et « porc ». Après une étape de sélection et d’étude du méta-design, l’effet de la phytase a été étudié grâce à différents modèles statistiques intégrant un effet étude. La phytase augmente d’autant plus la digestibilité du zinc que la concentration alimentaire de zinc est faible. De plus, l’augmentation des niveaux de zinc alimentaire diminue la libération du phosphore et calcium par la phytase.
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11 h 40 |
Effet des antioxydants exogènes sur les performances des poulets de chair nourris avec des régimes à faible teneur en protéines brutes
Tiery Mbikou-Kuete, candidat à la maîtrise, Université Laval
Les régimes à faible teneur en protéines brutes (PB) chez les poulets permettent de diminuer l'empreinte environnementale tout en préservant la santé et le bien-être des animaux. La baisse de PB entraîne une diminution de l'acide urique. Or le rôle antioxydant de celui-ci peut influencer les performances des poulets. Cinq rations expérimentales, comprenant un témoin, une baisse de PB et 3 sources d’antioxydants (sélénium, capsaïcine et vitamine C) ont été supplémentés à fin d'évaluer les effets antioxydants sur les performances des poulets nourris à faible teneur en PB. L'ajout des antioxydants a permis de maintenir les performances des poulets.
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11 h 55 |
Période d’échanges et de questions avec les trois conférenciers du bloc
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12 h 10 |
Dîner
Tournée des exposants et des affiches scientifiques
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13 h 50 |
Impact de l’alimentation de précision en gestation sur la carrière productive de truies suivies pendant trois cycles reproductifs
Laetitia Cloutier, agr., M. Sc., responsable Alimentation et Nutrition, Centre de développement du porc du Québec (CDPQ)
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’une alimentation de précision pendant la gestation des truies, initialement nullipares, sur leur carrière et leur longévité, et ce, par rapport à des stratégies d’alimentation conventionnelle. Les truies ont été suivies pendant trois cycles de reproduction successifs. L’alimentation de précision pendant la gestation a montré un bénéfice global sur les performances en lactation au terme des trois cycles par une réduction de la mortalité des porcelets, ce qui a occasionné une augmentation du nombre de sevrés. Toutefois, les truies avec l’alimentation de précision présentaient un nombre de jours improductifs supérieur et une tendance à être davantage réformées après le premier cycle.
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14 h 05 |
Impact du seigle dans l’alimentation en gestation sur les performances à la mise bas et au sevrage des truies
Frédéric Guay, Ph. D., professeur agrégé, Département des sciences animales, Université Laval
Les truies en gestation sont restreintes afin de maximiser leurs performances à long terme. Pour améliorer leur bien-être pendant cette période, leur aliment contient une teneur élevée en ingrédients fibreux. Le seigle hybride offre plusieurs avantages agronomiques et pourrait donc être un ingrédient alternatif pour l'alimentation des truies en gestation. Dans ce projet, nous avons montré que l'incorporation de 60 % de seigle dans un aliment pour truie en gestation permettait de maintenir les performances des truies à la mise bas et au sevrage tout en influençant positivement le microbiote de la truie et des porcelets.
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14 h 20 |
Le potentiel des acides aminés administrés in ovo pour réduire les effets du stress à la chaleur sur les performances du poulet de chair
Nabeel Alnahhas, Ph. D., professeur adjoint, Faculté des Sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Université Laval
Dans le contexte du réchauffement climatique et des vagues de chaleur estivales de plus en plus fréquentes au Québec, des solutions applicables à grande échelle et permettant de réduire l’impact du stress à la chaleur sur la production avicole sont nécessaires. La technologie d’injection in ovo, déjà disponible pour les couvoirs, a le potentiel de contribuer au développement de telles solutions. Dans cette conférence, nous verrons les effets de l’injection dans l’œuf de combinaisons d’acides aminés à chaîne ramifiée et soufrée pendant la dernière phase de l’embryogenèse sur la capacité des poulets de chair à faire face à un stress thermique sévère.
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14 h 35 |
Période d’échanges et de questions avec les trois conférenciers du bloc
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14 h 50 |
Pause
Tournée des exposants et des affiches scientifiques
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15 h 30 |
Analyse comparative des impacts économiques d’un cycle de ponte long entre différents systèmes de logement au Canada : le cas des systèmes aviaires et enrichis
Ousmane Z. Traore, Ph. D., professionnel de recherche, Université Laval
L'industrie canadienne des œufs est confrontée au défi de l'allongement du cycle de ponte, mais manque d’information sur ses impacts économiques. Cette étude utilise des données de fermes pour estimer l'impact économique de l'allongement du cycle de ponte entre différents systèmes de logement. Les résultats préliminaires suggèrent que l'allongement du cycle de ponte de 51 à 64 semaines améliorerait le bénéfice net des producteurs d'environ 6 % par an en volière et de 5 % en logement enrichi. Les résultats d'un modèle d'optimisation suggèrent qu'il serait économiquement rentable d'allonger le cycle de ponte à 70 et 71 semaines de ponte, selon le type de système de logement.
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15 h 45 |
Efficacité et période de retour sur l’investissement des échangeurs de chaleur
Yves Roy, ing., consultant, Lemay & Choinière inc.
L'objectif de la conférence est de présenter les résultats de mesurage reliés à l'installation d'échangeurs de chaleur dans des bâtiments d'élevage de volaille. Dans le cadre des demandes de subvention au programme ÉcoPerformance, notre firme a effectué le suivi du mesurage de la consommation énergétique d'un grand nombre de bâtiments en production avicole, tant pour la consommation de combustibles fossiles (propane, gaz naturel) que la consommation électrique. Il sera également question de la période de retour sur l’investissement de ce type d'installation avec et sans les subventions actuellement disponibles.
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16 h 00 |
Période d’échanges et de questions avec les deux conférenciers du bloc
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16 h 10 |
Mot de la fin
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16 h 15 |
Cocktail |